Une maman d’élève répond à une autre maman qui s’est moquée de son fils à la crèche ! Une réponse qui fait le tour du web...

De nos jours, la société a tendance à suivre à l'aveugle certains codes qui ont été préétablis.

Mais en cours de route, les enfants peuvent devenir la victime de ces règles.

Et c'est le cas du fils de Shoana Campbell qui n'a que 3 ans. Ce petit garçon a subi les moqueries de son camarde à cause de ses chaussettes.
Sauf que Shoana n'a pas été choquée par le comportement du garçon mais plutôt par la réaction de sa mère face à ce genre de préjugés.
Donc elle lui a répondu sur les réseaux sociaux ont lui faisant part du fond de sa pensée :

“À la mère qui a récupéré son enfant à la crèche.
Tu as peut-être cru que je ne t’avais pas entendue mais rassure-toi, je t’ai bien entendue ! Quand ton enfant a fait remarquer que mon FILS avait des cœurs sur ses chaussettes et s’est moqué de lui en disant que c’était des chaussettes de filles, j’ai perdu foi en ce monde, parce que tu étais d’accord avec lui et vous avez rigolé tous les deux.
Mon fils a trois ans, il adore les cœurs, il adore le rose, il adore jouer avec des poupées et des landaus. Mais ce qu’il aime par-dessus tout, c’est être suffisamment indépendant pour faire ses propres choix. Il a choisi ces chaussettes au magasin et il a choisi de les porter aujourd’hui.
Pourquoi devrions-nous apprendre à nos enfants que certaines choses sont réservées aux filles ou aux garçons ? Si mon fils veut porter une robe, il peut le faire. S’il veut porter un énorme chapeau en peluche, il peut le faire ! Et s’il veut porter des chaussettes à cœur, il PEUT LE FAIRE !
J’élève mon fils pour qu’il devienne ce qui il veut et je n’apprécie pas les gens comme toi qui se moquent de lui ou qui lui disent qu’il a tort de porter ces vêtements ou qui lui dictent ce qu’il devrait, ou ne devrait pas, porter.
C’est l’âge idéal pour permettre à nos enfants de prendre leurs propres décisions et de comprendre qui ILS ont envie d’être, et pas ce que la société a envie qu’ils soient. C’est MON FILS. Et je l’aime.'