RSA contre travail obligatoire : voici les départements volontaires pour la réforme en 2023
Le versement du RSA ou Revenu de Solidarité Active va connaître quelques modifications. Le Président de la République, Emmanuel Macron, a informé d’une possible activité obligatoire de 15 à 20 heures par semaine pour bénéficier du RSA. Pour mettre en pratique cette nouvelle mesure, le gouvernement va décider des départements qui en seront les sujets tests.
Rappel de quelques faits sur cette réforme prévue
Lors du plateau de Public Sénat du 24 octobre, le ministre du Travail, Olivier Dussopt a répondu à quelques questions. Pa rapport au nouveau RSA contre le travail obligatoire, il a déclaré avoir reçu une trentaine de candidatures. 30 départements souhaitent donc faire l’objet du test pour cette réforme. Néanmoins, d’après toujours le ministre du Travail, ces 30 départements ne pourront pas tous participer au test prévu en 2023. Une dizaine d’entre eux seulement seront retenus pour la nouvelle mesure pour le RSA.
Il a informé que l’expérimentation est utile surtout si elle est menée sur un nombre de territoires important. Pourquoi ? Eh bien, afin de couvrir les différentes situations. Garder une trentaine de départements pour le test ne permettra pas un bon suivi du processus. Aussi, sachez que ce ne sont pas tous les bénéficiaires du RSA contre travail obligatoire qui recevront l’aide. Uniquement une tranche de ceux qui auront été choisis pourront pleinement jouir des avantages. Étant donné qu’il s’agit de la première expérimentation, ce n’est pas tout le monde qui sera en mesure d’en profiter.
Une liste non officielle des sujets de l’expérimentation
La liste définitive des départements concernés n’a pas encore été dévoilée par le ministère du Travail. Ce qui est certain, c’est que le public en prendra connaissance dans les prochaines semaines. Vous serez alors informé des 10 départements qui seront maintenus pour l’expérimentation et vous saurez si le vôtre en fait partie ou non. Il est intéressant de souligner que certains conseils départementaux ont d’ores et déjà souhaité officialiser leur candidature.
Parmi ceux qui souhaitent faire parties de l’expérimentation, on a :
- Bouches-du-Rhône,
- L’Allier,
- L’Essonne,
- La Creuse,
- L’Ardèche,
- La Somme.
Dans le cas de La Somme, elle compte 17 000 bénéficiaires du Revenu de Solidarité Active. Cela coûte environ 113 millions d’euros annuellement. Le président du département, Stéphane Hassoulier, aimerait imposer trois matinées de travail aux allocataires qui sont disposés à travailler dans les secteurs qui ont du mal à recruter. Dans le cas où ils refusent, alors l’allocation à hauteur de 598 euros par mois sera suspendue. L’opposition, elle, dénonce une mesure qui n’est pas adaptée aux difficultés que subissent un grand nombre d’allocataires. Pour rappel, Elisabeth Borne a évoqué une dizaine de bassins d’emploi pendant la réunion des départements pour leurs assises.
Quelques points relevés par les allocataires
Pour le département de La Somme, certaines personnes ont fait part de leurs inquiétudes par rapport à cette nouvelle mesure. Ils redoutent de servir de variables d’ajustement pour cette expérimentation. Une femme souhaitant garder son anonymat a partagé ses doutes. Selon elle, il n’est pas question d’accepter n’importe quel poste proposé. Elle est diplômée et a plus de 50 ans, elle souhaite donc qu’on lui présente des garanties.
Néanmoins, rien n’est effectif pour le moment. C’est durant l’automne que la Somme saura si sa candidature a réellement été retenue ou non. Toujours d’après le ministère du Travail, tout doit se faire sur la base du volontariat des allocataires sinon cela promet un échec des plus fulgurants.
Par Lafontaine Alice
Rédactrice
Passionnée d'écriture et de littérature, j'exerce aujourd'hui la profession de rédacteur web spécialisée. J'aime m'informer et partager mon savoir avec les autres.