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Elle traîne son agresseur par les cheveux jusqu'au commissariat pour une raison infecte !

Illustration de l'article : Elle traîne son agresseur par les cheveux jusqu'au commissariat pour une raison infecte !

Illustration : "Elle traîne son agresseur par les cheveux jusqu'au commissariat pour une raison infecte !"

Pradnya Mandhare est une jeune étudiante courageuse ne se laissant pas faire si facilement !

En effet, alors qu'elle était sur le quai d'une gare de Bombay aux alentours de 14h30, un jeune drogué s'approche d'elle et l'attrape par le bras.

Aucun des autres passants présents sur les lieux n'intervenaient pour l'aider. Ils restaient spectateurs de cette scène où cet homme de 25 ans (photo ci-dessous) tentait de violer Mandhare.

D'ailleurs, elle explique que 'les gens, hommes comme femmes, se sont arrêtés pour regarder [...] mais personne n'a pris la peine de demander ce qui se passait'.

Livrée à elle-même pour se défendre, nous pouvons dire qu'elle a su prendre les choses en main. Elle s'est débattue contre son agresseur en le frappant avec son sac, jusqu'à ce qu'elle l'attrape par les cheveux et le traîne jusqu'au poste de police le plus proche.

Illustration de l'article : Elle traîne son agresseur par les cheveux jusqu'au commissariat pour une raison infecte !

La jeune femme âgée de 20 ans raconte à Mid-Day : 'Il essayait de me frapper, mais je n’avais pas de mal à le maîtriser, parce qu’il puait l’alcool, et je pouvais voir qu’il était ivre'

Elle explique que beaucoup de femmes n'osent pas porter plaintes contre leurs violeurs par honte. Mais elle, savait qu'il ne fallait surtout pas laisser cet homme s'en sortir. Même si 'porter plainte prend beaucoup de temps' dit-elle avant d'ajouter : 'Il faut faire beaucoup de dépositions, et parfois, il faut faire face à des officiers de policiers peu coopératifs. Mais j’étais bien décidée à ce que cet homme finisse au poste.' Mandhare a pris un risque énorme qui lui vaut le titre de héroïne.

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Malheureusement en Inde, 92 femmes se feraient violer tous les jours.

Entre 'les parents de certaines femmes qui pensent que se rendre au commissariat porterait atteinte à la réputation de leur fille' et la police en sous-effectif, la lutte contre ce phénomène devient difficile.

A New Delhi, ces agressions sont tellement fréquentes que, selon le Washington Post, la ville a été surnommée 'la capitale du viol' de l'Inde.

La culture de ce pays a tendance à rendre les femmes responsables de ces crimes commis à leur égard. Elles porteraient des vêtements trop provocants incitant les hommes à les violer.

A l'heure d'aujourd'hui, des mesures innovantes commencent à être prises pour protéger les femmes indiennes.

Par exemple, des bornes automatisées ont été mises en place pour inciter les femmes à porter plainte sans craindre de représailles.