A travers la photographie, il dénonce la cruauté de la société moderne et du monde du travail

Notre société moderne et le monde du travail comportent énormément de travers, entre surexploitation, consumérisme forcé et rapports de force. Beaucoup de personnes s'infligent, en plus, une pression supplémentaire en nourrissant une forme d'esclavage dont elles sont elles-mêmes les victimes.

C'est ce que dénonce Adrian McDonald, un artiste qui se définit lui-même comme un photographe-philosophe.

Les clichés qu'il réalisent montrent un homme totalement prisonnier de son travail et de ses tourments. La corde nouée autour de son cou, faisant souvent office de cravate, et le squelette qu'il traine en permanence symbolisent cette souffrance.

Mais le photographe termine sa série sur une note d'espoir ; l'on peut, en effet, constater que l'homme finit par sortir de cette spirale infernale. Il refuse de se laisser tirer par le squelette, saisit son couteau pour couper la corde et enterre le squelette, avant de partir, libéré...